D’où vient ce terme ?
Le terme « logiciel libre » est apparu au début des années 80 en opposition au terme « logiciel propriétaire » dont le modèle est né suite à l’instauration de lois antitrust américaines. Ces lois interdisaient aux constructeurs d’ordinateurs de fournir avec leurs matériels tous les logiciels nécessaires pour les équiper, ceux-ci devaient pouvoir être fournis séparément. A cette occasion, un modèle de licence, où les utilisateur.ice.s ne possèdent qu’une autorisation d’utilisation du logiciel, a été imaginé.
Par la suite, le secteur de l’édition de logiciels a glissé vers une informatique définie pour ses propres intérêts et non ceux des utilisateur.ices, avec des blocages de fonctionnalités, des freins à la communication avec d’autres types de matériels et logiciels, et un discours facilitant en apparence, (« Nous nous occupons de tout ») mais aliénant en réalité.
De nos jours, la grande majorité des services numériques et des logiciels est utilisée en boite noire sans qu’il n’y ait de transparence sur les algorithmes ou sur l’utilisation des données personnelles collectées.
Mais revenons au début des années 80 !
Au début des années 1980, la plupart des propriétaires d’ordinateurs étaient des personnes passionnées d’informatique qui voulaient garder le contrôle de leurs ordinateurs et donc des logiciels qui les équipaient. Des communautés se sont organisées pour contrer ces logiciels propriétaires et ont développer bénévolement leurs propres logiciels avec leur propre système de licences. Le « Logiciel libre » est né.
En 1985, naîtra la Free SoftWare Foundation (FSF), dont le but est la promotion du « Logiciel libre » et sa philosophie. Elle définit le logiciel libre dans les termes ci-dessous. Ceux-ci font encore référence aujourd’hui.
Les 4 libertés d’un logiciel libre
Le logiciel libre doit respecter les quatre libertés suivantes :
1) la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages ;
2) la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins ; pour cela l’accès au code source est une condition requise ;
3) la liberté de redistribuer des copies, donc d’aider son voisin ou sa voisine;
4) la liberté d’améliorer le programme et de publier ses améliorations, pour en faire profiter toute la communauté.